Infrastructure
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Situé à l’entrée de la ville de Fontaine-l’Evêque, l’école offre deux accès : un via le Boulevard du Nord et l’autre via la cité des Résistants. Les locaux y sont spacieux, aérées et lumineux et ont été entièrement rénovés : toiture, châssis, chauffage, électricité, peintures.
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Une grande cour de récréation permet de délimiter un premier espace pour les grands (de P3 à P6) et un second pour les petits des classes maternelles et de 1ère et 2ème primaire.
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Un préau nous permet de nous abriter en cas d’intempéries.
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Deux réfectoires permettent de séparer les repas des élèves du primaire et des classes maternelles.
Notre école fondamentale comporte deux sections : une primaire et une maternelle.
En 2020, notre école a fêté ses 100 ans !! Cela mérite bien un petit retour sur son histoire et celle de notre ville.
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FONTAINE-L'ÉVÊQUE ET SON NOM
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Le premier document connu citant le nom de Fontaine date de l'an 868 ; il s’agit du polyptyque de l’abbaye de Lobbes. Ce polyptyque consiste en un relevé général de toutes les propriétés terriennes de l'abbaye qui possédait des biens dans 174 localités.
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À cette époque, Fontaine et Leernes ne forment encore qu'une seule commune qui s'appelle LERNA FONTANIS (Lerne aux Fontaines).
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Le mot Fontaine s’explique facilement par le nombre de sources existant sur le territoire. Le mot Lerna est moins aisé à définir ; certains auteurs le traduisent en désert ou petit désert (Lierne ou l’ernel) ; d'autres le faisant remonter au mot celte Lederna donnent la signification rivière bouillonnante.
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Nous présentons une troisième hypothèse qui semble serrer la vérité de plus près. Nous avons retrouvé un mot latin herna, cité dans Virgile et qui signifie pierre. La traduction serait alors pierre aux fontaines. Or à cette époque, l'article Li était couramment employé ; l'appellation devient li herna fontanis (la pierre aux fontaines). L’article et le substantif se sont soudés par la suite pour former Liherna qui, en wallon est devenu Lierne (Leernes).
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Une rivière traverse les deux localités et s’appelle l'Ernelle (anciennement l'Hiernel). La traduction finale deviendrait donc La pierre aux fontaines, appellation qui se justifierait car sur le territoire des deux communes la roche affleure ; dans le domaine du château, l'Ernelle coule entre deux rives verdoyantes où apparaissent, de-ci de-là, des têtes de roches. Enfin plusieurs carrières de pierre (nommée pierre de Fontaine) ont été ou sont encore exploitées à Fontaine comme à Leernes.
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Nous accordons donc notre préférence à la signification suivante : LERNA FONTANIS, la pierre aux fontaines.
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C’est en 1234 que Fontaine fut démembrée de Lerna fontanis.
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Dès ce moment, nous avons à faire à deux communes distinctes : Leernes et Fontaine. Il est toutefois intéressant de constater que dans l'itinéraire de St Bernard, en 1146, document dont nous parlerons plus loin, le nom de Fontaine figure déjà seul et à plusieurs reprises. La dénomination actuelle Fontaine-l'Évêque fut acquise vers 1251. Le seigneur de Fontaine s'appelait alors Nicolas ; après s'être adonné au métier des armes, il embrassa l'état ecclésiastique. Il fut chanoine de Cambrai, archidiacre de Valenciennes et prévôt de Soignies; enfin, le pape Innocent IV le sacra, lui-même, évêque de Cambrai.
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C’est en souvenir de ce grand événement que le nom d'évêque fut ajouté à celui de Fontaine.
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En 1920, fut construite l'école communale des garçons au boulevard du Nord. Elle prolongea, puis remplaça la vieille école du Trieu des Bois.
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Les directeurs en furent : Messieurs Elie Wéry jusqu'en 1930, ensuite Gaston Fabry de 1930 à 1950, Léopold Thiry de 1950 à 1956, 0scar Dupont du 1-9-1956 au 31-12-1956, Léon Detiège de 1957 à 1959, André Wéry à partir de 1959.
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D'après l'œuvre de Joseph Parée
http://www.bivort.com/museum/histoire/fontaine.asp#nom
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Avec l’avènement de la mixité, l’école a perdu sa dénomination spécifique et s’est longtemps appelée « l’école du Boulevard du Nord ». En 2016, afin de marquer le changement de pédagogie, l’école s’est choisi le nom de « Pierre aux fontaines » en raison de l’attachement que nous portons à notre histoire, à nos racines et de la proximité de l’Ernelle.
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